Branle bas de combat! Pas pour tous le monde....

Les hommes avaient tous sautés dans leur vaisseau, et le commandant Adama assistait au décollage, laissant la passerelle à son second. Il souhaitait montrer à ses hommes, et femmes, qu'il était proche d'eux. Un petit assaut lui en donnait l'occasion. Ainsi il assistait les mécaniciens et pilote à s'installer dans les appareils puis à décoller. Il vit au loin le leader de l'escadrille Obsidian se préparer à décoller. Son appareil fut fermé, présurisé, puis un petit tracteur le guida dans une des 84 catapultes que comptait le vaisseau.

"Commandant, nous sommes près à lancer les chasseurs. Tous sont dans leur catapulte et prèts.
-Et bien allez y...."

Adama n'était pas des plus bavards, et en quatre mots il avait résumé ses ordres. Il y eut 83 petites explosions et une plus grosse: les écrans n'indiquèrent que 83 lancement car unn des Viper Mark VI avait pris feu. Aussitôt les équipes se saisirent d'extincteurs et de lance pour couvrir le petit départ de feu de mousse anti incendie. Et parmi les premiers arrivés il y avait Adama qui se dirigea vers le cockpit et appuya sur le panneau d'ouverture d'urgence alors que les mécaniciens sortaient le Viper du tube de lancement:

"Lieutenant Maarek venez par là!"

Et Adama aida le pilote à se libérer du harnais et à sortir de l'engin.

Silas encore assumé par les fumés de l'incendie qui s'était déclaré dans le Viper. Il saisie la main que lui tendait l'amiral et sortit non sans difficulté du cockpit fumant. Le chef d'escadron pesta dans sa barbe contre le vaisseau, de sa voix grave et rauque avant de s'adresser aux techniciens.

Préparez moi un autre Viper de toute urgence. Je ne peux laisser un escadron sans chef partir au combat.

Il se tourna ensuite vers le commandant.

Merci de votre aide commandant. Avec votre permission, pourrais je disposer d'une radio le temps qu'un chasseurs soit opérationnel? demanda Silas presque au garde à vous.
Le chef d'escadron n'avait pas encore prit conscience de ce qui se passait réellement, il n'en avait d'ailleurs pas le temps, tout occupé qu'il était à penser sa stratégie face à l'ennemi et surtout maintenant à savoir comment il allait mener ses hommes.

Les officiers de ponts et autres mécaniciens regardèrent Maarek avec étonnement. Un autree Viper? Quel autre Viper? Ils avaient certe des pièces détachées mais il faudrait bien plusieurs jours pour monter un nouveau Viper. Le plus rapide, qui prendrait plusieurs heures au moins, serait de réparer le Viper du lieutenant. C'est d'ailleurs ainsi que Adama vint saisir le bras du pilote.

"Lieutenant, calmez vous. Et écoutez moi. Je peux vous mener au CIC mais dans moins de cinq minutes nous aurons rappelé nos pilotes et effectué un saut warp, laissant les 12 appareils aux défenses terriennes. Suivez moi plutôt au CIC ou alors attendez vos pilotes ici."

Déclara alors Adama. Il avait posé une main apaisante sur l'épaule de son pilote mais il n'était pas sur que celà suffise. Il devait être frustrer de ne pouvoir voler avec ses hommes. Et en tant qu'ancien pilote de Viper, Adama comprennait. Le 7 était performant mais guère fiable, contrairement aux autres.

"Alors repos lieutenant, et je vous promet que votre Viper sera bientôt réparé."

Le chef d'escadrille reprenait peu à peu ses esprits alors que le commandant lui rappelait les contraintes de la situation.

Vous avez raison commandant. Répondit Silas presque honteux de l'absurdité de se qu'il venait de demander.

Il faut tout de même que je prennes contact avec mes hommes.

Bien qu'il avait conscience de menait un escadron d'élites, Silas ne pouvait s'empêcher de s'inquiéter pour ses pilotes. Il cachait ce penchant paternaliste derrière un caractère colérique hors des combats.

Je vous suis au CIS commandant. Je verrais de moi même ce que val ces bons à rien en mon absence. Ajouta il en reprenant enfin le dessus sur son inquiétude.

"Vous prendrez contact avec vos hommes, et vous verez que ces bons a rien vous stupéfierons par leur efficacité."

Sourit Adama en répondant au pilote, il l'entraina alors au CIC, a travers les longues coursives du gigantesque navire de plus 460 mètres de long et ayant plusiuers milliers de membres d'équipage. On pouvait entendre la coque résonner des tirs de canon du vaisseau, qui en faisait vibrer le navire, faisait entrer l'air contenu à l'intérieur en résonnace, produisant des sons. Mais les moteurs du Pegasus restaient silencieux.

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